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Clotilde

Garnier

Qui suis-je ?

Clotilde Garnier

J’ai la chance d’exercer ce métier exceptionnel de maquilleuse professionnelle dans le monde de l’audiovisuel depuis 30 ans, et qui me permet de rencontrer et façonner l’apparence de tant de visages. Je peux mesurer ainsi combien a de sens la formule de Cicéron qui dit que « si le visage est le miroir de l’âme, les yeux en sont ses interprètes ».

Ainsi dans ma carrière, j’ai croisé toutes sortes de personnalités, j’ai modelé bien des visages où il fallait révéler le juste éclat d’un sourire, la lumière de la peau, la profondeur d’un regard ou encore la forme d’une lèvre.

Je suis la maquilleuse attitrée de plusieurs personnalités publiques qui me font confiance car j’amène ma clientèle à aller au-delà de l'esthétique afin de refléter leur propre identité visuelle comme un puissant allié dans des contextes où il y a un impact significatif.

En complément de cette expérience humaine, j’ai ressenti en moi le besoin d’aller plus loin, de donner un autre sens à mon métier pour faire encore plus de bien et participer au mieux-être des personnes en souffrance touchées par la maladie et tout particulièrement après un cancer du sein.

Après l’obtention du CAP d’esthétique, j’ai suivi 2 années de formation en dermographie réparatrice dans différents centres réputés à Paris et en Europe. Ce sont de toutes nouvelles techniques de soins par la pigmentation correctrice ou tatouage médical. Je me suis donc spécialisée dans le camouflage des vergetures, des cicatrices disgracieuses, et plus particulièrement dans la création d’aréole mammaire en 3D suite à mastectomie. J’ai également été me former en Italie pour apprendre la fabrication de prothèses mammaire en silicone.

J’exerce au sein du Centre de Prévention Santé à Fontainebleau depuis septembre 2022 et je travaille également en collaboration avec des médecins, des chirurgiens plasticiens et des oncologues.

J’ai pu me rendre compte qu’au-delà du double traumatisme du cancer et de l’ablation, il y a une femme qui souffre, et doublement, dans sa chair meurtrie et dans l’image de sa féminité.

J’ai remarqué à quel point ce tatouage ou la pose de cette prothèse participaient à se reconstruire, à aider à retrouver l’estime de soi et à la reconnexion de son féminin.

Apprendre à renouer avec son corps est un long chemin de résilience que modestement j’aime à accompagner.